Le ministère de l'Education nationale vient de publier un rapport sur l'organisation territoriale de l'Education nationale. Il s'agit d'organiser concrètement le passage de 26 académies métropolitaines à seulement 13, en fixant les étapes. Ce nouveau pas organise la disparition des académies actuelles en 2021 au plus tard.
Plusieurs possibilités
- Dans les 4 "petites" régions (Bourgogne‐Franche‐Comté, Hauts‐de‐France, Normandie et Provence‐Alpes‐Côte d’Azur) , qui ne comptent que 5 ou 6 départements, la fusion se fera totalement et rapidement.
- Dans les 4 grandes régions (Auvergne‐Rhône‐Alpes, Grand Est, Nouvelle‐Aquitaine et Occitanie), la mise en place sera longue et nécessitera des aménagements spécifiques à chaque région. Le rapport demande la création d'un vice chancelier des universités et d'un adjoint chargé de l'enseignement scolaire auprès de chaque recteur.
- En Ile de France, " l’organisation de l’enseignement scolaire dans la région Île-de-France dépendra pour partie de la définition de la métropole du Grand Paris. Selon la configuration choisie, le recteur de la future académie de Paris-Île-de-France pourra prévoir de s’appuyer sur deux à trois adjoints, territorialisés ou non, qui pourraient être directeurs d’académie ou recteurs adjoints."
Ce changement se met en route, dès aujourd'hui. La désignation des 13 nouveaux recteurs se fera dès la fin de cette année scolaire.
Les personnels de l'Education Nationale seront totalement régionalisés. Et le pouvoir du recteur accru, en matière de ressources humaines. Dans le cas de départements à faible population scolaire, une seule inspection académique pour deux départements pourrait être envisagée. A l’intérieur des départements, la carte des circonscriptions du premier degré devra faire l’objet d’un réexamen généralisé.
Vous pouvez consulter le rapport ici :
http://www.education.gouv.fr/cid130038/la-reorganisation-territoriale-des-services-deconcentres.html